• WATERLITZ

  • dimanche 19 mai 2013, 21h30
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Surplombant la cité phocéenne depuis l'esplanade du J4, l'Omni Ideal X , totem de métal constitué de 8 containers assemblés de 19 mètres de haut, veille, alerte face aux dérives du monde contemporain. 


Mise en boîte mondiale, pixellisation de nos cauchemars, conditionnement de nos fantômes... tel un phare dans la tempête, l'Omni IdEal X et la compagnie Générik Vapeur explore avec le spectacle Waterlitz, les préoccupations de notre temps, les effets dévastateurs de la mondialisation jusqu'à la fonte du merveilleux. 
A partir de projections vidéo, de performances aériennes et d'apparitions Titanesque... Waterlitz nous démontre que nos esprits ne peuvent être contenus et que la disparition de l'espèce humaine n'aura pas lieu...

DIMANCHE 19 MAI 2013 DE 21H30 À 22H30

 

TOUT PUBLIC

GRATUIT - SANS RÉSERVATION

 

DURÉE : 1H

LIEU : ESPACE ST JEAN - ESPLANADE J4 MARSEILLE

ACCÈS DEPUIS VIEUX PORT : BUS 82, ARRÊT VIEUX PORT

PARKING SOUTERRAIN PAYANT DE 700 PLACES SOUS L'ESPLANADE - ACCÈS DIRECT VIA TUNNEL JOLIETTE

 

 

 

Auteurs : Caty Avram et Pierre Berthelot
Mise en scène : Pierre Berthelot 
Assistant : Laurent Martin
Création musicale : Pascal Ferrari, Vincent Sermonne, Hervé Richaud, Caty Avram
Comédiens : Laurent Martin, Bruno Montlahuc, Goobi Patois, Olivier Franquet, Patricia Gomé, Jean-Paul Kuntz
Création costumes : Christiane Crochat et Noémie Atsas 
Création vidéo : Kevin Morizur
Création des images aériennes : Géraldine Rieux, Fraide Raynaud
Son et création design 3D : Pierre Bougourd
Création lumière : Olivier Brun
Machinerie : Alexandre Tabakov et Max Lecanu
Création pyrotechnique : Thomas Nomballais / Artificier : Alexandre Lejeune 
Création collective des accessoires.
Direction technique : Olivier Desjardins / Régie générale : Caroline Véron
La construction de l'Omni a été réalisée par Les Ateliers Sud Side, ateliers spectaculaires.

Waterlitz est un spectacle créé pour la Zone Européenne de Projets Artistiques (ZEPA), réseau de développement des arts de la rue, soutenu par le programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche)-Angleterre.

Les 9 partenaires du ZEPA, co-producteurs de Waterlitz sont : Atelier 231 (Sotteville-lès-Rouen), Le Fourneau (Brest), Culture Commune (Bassin Minier du pas-de-Calais), Le Hangar (Amiens), Brighton Festival, Southampton City Council, SeaChange Arts (Great Yarmouth), Hat Fair (Winchester), Zap Art (Brighton).
Aide à la création du Ministère de la Culture et de la Communication, DGCA, 
Autres coproducteurs : Marseille-Provence 2013, Adami

La compagnie Générik Vapeur est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, Ville de Marseille, Région PACA, Conseil Général Bouches du Rhône, Institut Français dans le cadre des projets internationaux.

Les Arts de la Rue comme baromètres de démocratie
La Folle Histoire des Arts de la Rue a été créée en 2008 à l'initiative de Karwan, avec le soutien du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Coïncidence, c'est à cette période que Marseille-Provence était sélectionnée capitale européenne de la culture.
Lors des deux éditions suivantes, 2010 et 2012, La Folle Histoire prenait sa pleine
dimension. En parallèle, Marseille-Provence montait en puissance et précisait son projet comme euroméditerranéen, envergure profilée à terme pour La Folle Histoire. Marseille-Provence 2013 a permis d'accélérer le processus et d'accéder à une Folle
Histoire plus ambitieuse, reflet du panorama de l'actualité des Arts de la Rue en Europe et en Méditerranée.

Inviter le public à parcourir pendant plus de quinze jours ce panorama mise sur le plaisir de partager avec lui nos découvertes artistiques : créations in situ, premières de compagnies européennes ou accès à des compagnies jamais venues en France. Une chance pour le public de découvrir sur ce territoire, creuset historique des Arts de la Rue, la diversité de ce champ artistique en pleine expansion qui fait du décalage, de la poésie et de l'impertinence, des critères de questionnement du quotidien.
Mais derrière ce plaisir, il y a le manifeste. Les Arts de la Rue sont pour moi des baromètres de démocratie. Leur gratuité, leur capacité de contextualisation, leurs interpellations du public et leurs enjeux avec les pouvoirs publics en font des arts qui témoignent de la vitalité, des limites – voire de l'absence – de démocratie des pays et villes où ils ont la possibilité de s'exprimer. A travers notre programmation, nous donnons aussi à lire une courbe sensible et vivante de ces états de démocratie : tel acte artistique, pertinent dans un pays, est impossible ou infondé dans l'autre ; telle compagnie ou manifestation que nous avons invitée cette année, existera-t-elle encore lors de la prochaine édition ?...


Vers une mondialisation à la façon de la world music
Dans le métissage des traditions, des styles et des genres induits par les différents
contextes politiques, les Arts de la Rue trouvent un nouveau souffle. Leur essor est
désormais impulsé à l'échelle internationale et chaque pays se les approprie à sa façon, suivant ses traditions de jeux artistiques confrontés à ses libertés d'expression dans l'espace public. Bien souvent, des formes d'expressions populaires y existaient déjà – dites ancestrales ou traditionnelles ; elles sont vives à renaître de leurs cendres et questionner les formes d'expressions contemporaines. Et vice versa.
Comme pour la World music dans les années 80, les Arts de la Rue s'acheminent vers une mondialisation régénératrice fondée sur le métissage de pratiques traditionnelles et d'esthétiques contemporaines de références souvent occidentales. Ce faisant, les Arts de la Rue ne sont pas seulement chahutés dans leurs formes esthétiques, mais dans leurs formes d'exposition à la démocratie. Or, ils adorent le chahut autant qu'être chahutés.


Anne GUIOT
Directrice de Karwan