• samedi 10 décembre 2011, 20h30

Entrée 8/34€

Viktoria, l'héroïne, ne cesse de se questionner, de se mettre en état d'introspection, lucide sur elle-même et sur les contraintes sociales qui l'entourent. Descendante de Nora dans Une Maison de poupée, elle a franchi une étape supplémentaire dans cette recherche de la place des femmes dans la société. Elle a sans doute compris que « être vrai, ce n'est pas dire la vérité », que la parole doit être multiple pour essayer d'envisager la globalité d'une personnalité. Elle souffre, elle pleure, elle hurle mais elle rit aussi cette femme en quête d'elle même, dans des territoires lointains d'une existence, territoires qui parfois se dérobent, parfois s'illuminent mais toujours s'effacent au profit de rêves, de souvenirs d'enfance ou d'hallucinations plus réelles que le réel. Il n'est pas innocent, bien sûr, que Viktoria soit comédienne, une comédienne qui « change constamment d'identité » puisque « il faut constamment être quelqu'un d'autre ».