• SPORT FICTION

  • Du vendredi 10 au samedi 11 mai 2013
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Pour 2013, Frédéric Flamand directeur du Ballet National de Marseille, avait envie de se frotter à nouveau à l'espace public.

 

Sa création Sport Fiction explore la thématique du sport suivant un regard artistique ludique, hybride et chorégraphique.

Avec ce spectacle, Frédéric Flamand souhaite interroger, de manière inattendue, les rapports Sport / Danse / Image. 
Sport Fiction nous entraîne avec humour dans la convivialité du sport, ses débordements, la passion partagée avec la danse, la recherche de l'épanouissement personnel pour nous plonger dans une culture médiatique pop.

Brouiller les codes dans un spectacle grand public, hybride, décalé apporte une réflexion festive, un autre regard sur les rapports entre danse et sport, sur les nouvelles esthétiques du corps contemporain.

VENDREDI 10 et SAMEDI 11 MAI 2013 

21:30 - 22:30 À MARSEILLE 

 

TOUT PUBLIC

GRATUIT – SANS RÉSERVATION

DURÉE : 1 H

LIEU DE LA REPRÉSENTATION : GARE ST-CHARLES MARSEILLE - SQUARE NARVIK

ACCÈS DEPUIS VIEUX-PORT : MÉTRO LIGNE 1 EN DIRECTION DE LA ROSE

 

PARKING PAYANTS À PROXIMITÉ : PARKING SAINT CHARLES SERVICES, PARKING GARE MARSEILLE ST CHARLES, PARKING GARAGE DES FACULTÉS

 

Concept/chorégraphie : Frédéric Flamand 
Assistants chorégraphiques : Katharina Christl et Yasuyuki Endo 
Conseiller à la scénographie : Rafaël Magrou (observateur critique en architecture et art) avec la participation de l'Ecole Supérieure d'Art et Design de Marseille Méditerranée, la Faculté d'Architecture et d'Urbanisme de la Ville de Mons (B). 
Interprétation : les danseurs du Ballet National de Marseille

Coproducteurs : Marseille – Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture, La Fondation LOGIREM, Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture. 
En partenariat avec Karwan, la SNCF, l'OM, le Théâtre La Criée

Le Ballet National de Marseille reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Marseille et de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour ses tournées et projets à l'étranger, le Ballet National de Marseille bénéficie du soutien de l'Institut français.

 

Les Arts de la Rue comme baromètres de démocratie
La Folle Histoire des Arts de la Rue a été créée en 2008 à l'initiative de Karwan, avec le soutien du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Coïncidence, c'est à cette période que Marseille-Provence était sélectionnée capitale européenne de la culture.
Lors des deux éditions suivantes, 2010 et 2012, La Folle Histoire prenait sa pleine
dimension. En parallèle, Marseille-Provence montait en puissance et précisait son projet comme euroméditerranéen, envergure profilée à terme pour La Folle Histoire. Marseille-Provence 2013 a permis d'accélérer le processus et d'accéder à une Folle
Histoire plus ambitieuse, reflet du panorama de l'actualité des Arts de la Rue en Europe et en Méditerranée.

Inviter le public à parcourir pendant plus de quinze jours ce panorama mise sur le plaisir de partager avec lui nos découvertes artistiques : créations in situ, premières de compagnies européennes ou accès à des compagnies jamais venues en France. Une chance pour le public de découvrir sur ce territoire, creuset historique des Arts de la Rue, la diversité de ce champ artistique en pleine expansion qui fait du décalage, de la poésie et de l'impertinence, des critères de questionnement du quotidien.
Mais derrière ce plaisir, il y a le manifeste. Les Arts de la Rue sont pour moi des baromètres de démocratie. Leur gratuité, leur capacité de contextualisation, leurs interpellations du public et leurs enjeux avec les pouvoirs publics en font des arts qui témoignent de la vitalité, des limites – voire de l'absence – de démocratie des pays et villes où ils ont la possibilité de s'exprimer. A travers notre programmation, nous donnons aussi à lire une courbe sensible et vivante de ces états de démocratie : tel acte artistique, pertinent dans un pays, est impossible ou infondé dans l'autre ; telle compagnie ou manifestation que nous avons invitée cette année, existera-t-elle encore lors de la prochaine édition ?...


Vers une mondialisation à la façon de la world music
Dans le métissage des traditions, des styles et des genres induits par les différents
contextes politiques, les Arts de la Rue trouvent un nouveau souffle. Leur essor est
désormais impulsé à l'échelle internationale et chaque pays se les approprie à sa façon, suivant ses traditions de jeux artistiques confrontés à ses libertés d'expression dans l'espace public. Bien souvent, des formes d'expressions populaires y existaient déjà – dites ancestrales ou traditionnelles ; elles sont vives à renaître de leurs cendres et questionner les formes d'expressions contemporaines. Et vice versa.
Comme pour la World music dans les années 80, les Arts de la Rue s'acheminent vers une mondialisation régénératrice fondée sur le métissage de pratiques traditionnelles et d'esthétiques contemporaines de références souvent occidentales. Ce faisant, les Arts de la Rue ne sont pas seulement chahutés dans leurs formes esthétiques, mais dans leurs formes d'exposition à la démocratie. Or, ils adorent le chahut autant qu'être chahutés.


Anne GUIOT
Directrice de Karwan