• NO MAN'S LAND

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  • dimanche 26 novembre 2017, 14h00
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NO MAN'S LAND

Projection débat au MuCEM avec le Festival Image de Ville

 

Image de Ville propose d'interroger les mutations urbaines actuelles à travers le dialogue entre cinéma et architecture.
En clôture de l'exposition « Là où nous sommes », deux projections-débats sont organisées au Mucem at au Vidéodrome 2 le dimanche 26 novembre.
Le cycle de projection du MUCEM, intitulé « No man's land », réunit 4 films produits entre 2015 et 2016.
L'occasion de voyager en image à travers les problématiques sociales, territoriales et identitaires qui animent les réalisateurs Shadi Habib Allah, Larissa Sansour et Soren Lind, Mohammad Shawky Hassan et Keina Espinera

 

Programmation : Nathalie Hénon et Jean-François Rettig

 

Tarif : 6€ (4€, 2,5€)

 

Shadi Habib Allah
Dag'aa
Documentaire expérimental | hdv | couleur | 19' | Palestine, Egypte | 2016

 

Le film est un voyage de découvertes improbables. A travers la péninsule du Sinaï, des Bédouins armés nous conduisent de force à traverser une région non cartographiée dont les seuls repères sont les brèves histoires qu'ils racontent sur la vie, la mort et la traversée de ces espaces mystérieux. Les histoires, les itinéraires, les directions et les allégeances deviennent aussi flous que le statut des Bédouins eux-mêmes, qui restent des non-ressortissants méconnus de ce no man's land, derrière les lignes de barrages militaires, au-delà des lignes politiques, économiques et historiques.

Shadi Habib Allah (1977, Jérusalem Est) a obtenu un BFA à la Bezalel Academy of Arts and Design à Jérusalem, et un MFA à la Columbia University. Sa pratique artistique inclus le film, la sculpture, le dessin et l'installation. Son travail a notamment été présenté à la Biennale de Sharjah, à la New Museum Triennial à New York, à la Tate Modern à Londres, au Palais de Tokyo à Paris. Ses films ont été projetés notamment au Festival international du film de Rotterdam, au festival Courtisane à Bruxelles, au Festival international du film court de Hambourg.

 

Larissa Sansour et Søren Lind
In The Future, They Ate From the Finest Porcelain
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 28'30'' | Palestine, Danemark, Royaume Uni | 2015

 

Science-fiction, archéologie et politique s'entrecroisent. Le film interroge le rôle du mythe à travers l'histoire, dans les faits et les questions d'identité. Un groupe fictif de résistants enterre des objets de la plus fine des porcelaines – supposée appartenir à une civilisation fictive. Dans le futur, une fois déterrés, ces objets prouveraient l'existence de ce peuple fictif dont le mythe deviendrait alors un fait historique fondant la possibilité d'une nation.

Larissa Sansour (1973, Jérusalem Est) vit et travaille à Londres. Elle a étudié à la Byam Shaw School of Art à Londres, et a obtenu un BFA au Maryland Institute College of Art ainsi qu'un MA en art visuels à l'Université à New-York. Son travail inclus la vidéo, la photographie, l'installation, le livre, le web et la sculpture, et a notamment été exposé à la Biennale d'Istanbul, à la Tate Modern à Londres, au Centre Pompidou à Paris, au Musée national Musée Reina Sofia à Madrid, au Maraya Arts Centre de Sharjah aux Emirats Arabes Unis.

 

Mohammad Shawky Hassan
And on a Different Note (Wa 'ala Sa'eeden Akhar)
Fiction documentaire | hdv | couleur | 24' | Egypte, USA | 2015

 

Ce film est la tentative de faire exister un espace personnel au milieu des écrans bruyants omniprésents constitués par les talk-shows politiques aux heures de grande écoute, avec leur rhétorique assourdissante à la fois absurde, incompréhensible et indifférenciée. Répugnants et aliénants, ces bruits traversent le monde et font progressivement partie intégrante d'une géographie de l'exil.

Mohammad Shawky Hassan (1981, Le Caire) a étudié la philosophie, le cinéma et la réalisation à l'American University du Caire et à la Columbia University. Il a dirigé le Network of Arab Arthouse Screens (NAAS) jusqu'en 2016. Il a notamment realisé "Balaghany ayyoha al malek al sa'eed" (It Was Related to Me) en 2011, "On a Day like Today" en 2012, et "Wa Ala Sa'eeden Akhar" (And on a Different Note) en 2015. Ses films ont été notamment projetés au Festival international du film court d'Oberhausen, à l'Anthology Film Archives et au MoMA à New York.

 

Keina Espiñera
Tout le monde aime le bord de la mer
Documentaire expérimental | hdv | couleur | 16'26'' | Espagne, Maroc | 2015

 

Des hommes attendent, à la lisière d'une forêt côtière, le départ pour un voyage vers l'Europe. Ils sont comme dans un espace et un temps suspendus. Un film est tourné avec eux jouant leur propre rôle. Le paysage change, et le lieu où ils sont n'est plus leur terre natale. L'eau n'est pas transparente, elle est trouble. Les mythes du passé colonial entrent en collision avec le temps présent, la mémoire survit.
Keina Espiñeira (1983, Espagne) vit et travaille à Madrid. Elle a obtenu un Master en direction et production de film documentaire, primé par DOCMA Association de Cinéma Documentaire à Madrid. Sa pratique artistique interroge les frontières, le paysage et les mythologies. Son travail a notamment été projeté au Festival international du film de Rotterdam, au CCCB Centre de Cultura Contemporània de Barcelone, et au FID Marseille.