• LES TROIS MOUSQUETAIRES

  • Du mercredi 08 au jeudi 09 mai 2013
  • mousquetaireswaawfiche.jpg

La compagnie Suisse Les Batteurs de Pavés doit sa notoriété à son talent à réinterpréter des textes classiques version théâtre de rue.

Après leur fameuse interprétation de Cyrano de Bergerac de Rostand, comment ne pas avoir envie de s'attaquer au chef d'œuvre du roman de cap et d'épée Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas.

C'est le défi qu'ils se sont lancés avec, comme première étape Charleval !

 

Deux façons d'aborder cette aventure : suivre l'ensemble des deux représentations d'une durée de 6 heures chacune, ou bien aller et venir à votre rythme entre les chapitres tout en prenant le temps de vous restaurer à la taverne des mousquetaires où vous risquez certainement de croiser d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis.

CHARLEVAL :

MERCREDI 8 MAI 2013 - 15:00 - 18:00 

JEUDI 9 MAI 2013 - 15:00 - 18:00 

TOUT PUBLIC

GRATUIT - SANS RÉSERVATION

DURÉE : 3 HEURES

POINT DE DÉPART : À L'ANGLE DE LA RUE BOURBON ET DE L'AVENUE DU CHÂTEAU


LAMBESC :

DÉCOUVREZ UN AVANT GOÛT DU SPECTACLE “LES TROIS MOUSQUETAIRES”, ÉPOPÉE REPRÉSENTÉE DANS SON INTÉGRALITÉ LES 8 ET 9 MAI À CHARLEVAL. A CETTE OCCASION LA COMMUNE OFFRIRA L'APÉRITIF.

MARDI 7/05 À 19H AUTOUR DU PORTE-FOLIE, DEVANT LA MAISON DU TOURISME ET DE LA CULTURE

 

Mise en scène : Manu Moser

Administration et Production (CH) : Nina Vogt

Production (F) : Delphine Litha

Adaptation : Matthieu Béguelin

Presse : Anne Lacombe

Régie : Pascal Baxter

Jeu : Laurent Bayer - Matthieu Béguelin - Renaud Berger - Perine Delers - Laurent Lecoultre - Dimitri Lovis - Yannick Merlin - Camille Mermet - Matthieu Sesseli et Afag Théâtre

Costumes : Vaissa Favereau et Jennifer Wesse

Diffusion : Rue Bémol / Mathias Gautshi

Guide : Annick Cheyrou

Graphisme : Le Manoir

Avec le soutien de :Ville de la Chaux-de-Fonds (CH), Théâtre du Passage, Neuchâtel (CH)

Les Arts de la Rue comme baromètres de démocratie
La Folle Histoire des Arts de la Rue a été créée en 2008 à l'initiative de Karwan, avec le soutien du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Coïncidence, c'est à cette période que Marseille-Provence était sélectionnée capitale européenne de la culture.
Lors des deux éditions suivantes, 2010 et 2012, La Folle Histoire prenait sa pleine
dimension. En parallèle, Marseille-Provence montait en puissance et précisait son projet comme euroméditerranéen, envergure profilée à terme pour La Folle Histoire. Marseille-Provence 2013 a permis d'accélérer le processus et d'accéder à une Folle
Histoire plus ambitieuse, reflet du panorama de l'actualité des Arts de la Rue en Europe et en Méditerranée.

Inviter le public à parcourir pendant plus de quinze jours ce panorama mise sur le plaisir de partager avec lui nos découvertes artistiques : créations in situ, premières de compagnies européennes ou accès à des compagnies jamais venues en France. Une chance pour le public de découvrir sur ce territoire, creuset historique des Arts de la Rue, la diversité de ce champ artistique en pleine expansion qui fait du décalage, de la poésie et de l'impertinence, des critères de questionnement du quotidien.
Mais derrière ce plaisir, il y a le manifeste. Les Arts de la Rue sont pour moi des baromètres de démocratie. Leur gratuité, leur capacité de contextualisation, leurs interpellations du public et leurs enjeux avec les pouvoirs publics en font des arts qui témoignent de la vitalité, des limites – voire de l'absence – de démocratie des pays et villes où ils ont la possibilité de s'exprimer. A travers notre programmation, nous donnons aussi à lire une courbe sensible et vivante de ces états de démocratie : tel acte artistique, pertinent dans un pays, est impossible ou infondé dans l'autre ; telle compagnie ou manifestation que nous avons invitée cette année, existera-t-elle encore lors de la prochaine édition ?...


Vers une mondialisation à la façon de la world music
Dans le métissage des traditions, des styles et des genres induits par les différents
contextes politiques, les Arts de la Rue trouvent un nouveau souffle. Leur essor est
désormais impulsé à l'échelle internationale et chaque pays se les approprie à sa façon, suivant ses traditions de jeux artistiques confrontés à ses libertés d'expression dans l'espace public. Bien souvent, des formes d'expressions populaires y existaient déjà – dites ancestrales ou traditionnelles ; elles sont vives à renaître de leurs cendres et questionner les formes d'expressions contemporaines. Et vice versa.
Comme pour la World music dans les années 80, les Arts de la Rue s'acheminent vers une mondialisation régénératrice fondée sur le métissage de pratiques traditionnelles et d'esthétiques contemporaines de références souvent occidentales. Ce faisant, les Arts de la Rue ne sont pas seulement chahutés dans leurs formes esthétiques, mais dans leurs formes d'exposition à la démocratie. Or, ils adorent le chahut autant qu'être chahutés.


Anne GUIOT
Directrice de Karwan