• jeudi 22 mars 2012, 19h30

"Il faut dire les choses comme elles sont : ce n'est pas donné à tout le monde d'écouter l'Agamemnon d'Eschyle et de "comprendre", au quart de tour, de quoi il en retourne. Ça, c'est l'affaire de spécialistes à vrai dire. La traduction de Pierre Judet de La Combe qui rend toutes les beautés de la langue, en respecte aussi les énigmes. Et pourtant cette langue si lointaine de nous par ses références, ses tournures, ses images, cette langue qui a traversé tant de couches d'histoire, cette langue qui ose mêler trivial et sacré, nous avons eu le désir de la visiter, de lui prêter nos corps, nos regards, nos voix d'aujourd'hui."