• jeudi 06 octobre 2011, 20h30

C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures. L'interprétation du Malade imaginaire mis en scène par Renaud Marie Leblanc ne déroge pas à la règle. Étrangement construite, avec un mélange de genres allant d'un éloge bucolique à Louis XIV à une cérémonie universitaire digne d'une opérette en passant par des intermèdes chantés, ce classique ici revisité est un vrai « feu d'artifice » dans lequel l'auteur, fatigué et vraiment malade, sait faire rire dans une sorte d'apothéose burlesque, composant un divertissement qui mêle tous les arts frères du théâtre.