• KOCHÉ X OPEN MY MED

  • dimanche 29 juillet 2018, 15h00
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KOCHÉ X OPEN MY MED
Christelle Kocher, Diego Bianchi, Jeff Gibbons, Gregory Ruppe, Morgane Tschiember, Lucille Uhlrich


Pour sa troisième édition, le festival OpenMyMed, révélateur de la nouvelle génération mode, donne sa carte blanche à Koché, coup d'envoi le 19 juin à Marseille.

Christelle Kocher exprimera son univers créatif et sa vision de Marseille, mosaïque interculturelle méditerranéenne, à travers une double exposition proposée par la curatrice Anissa Touati qui prendra place au J1 en partenariat avec MP2018 » Quel Amour ! » et dans les vitrines de la rue de la République, le tout en collaboration avec le collectif The Community.

Enfin, OpenMyMed offre à la créatrice son tout premier défilé Croisière sur le mode performatif qu'elle affectionne dans le cadre totalement inédit du paquebot Danielle Casanova de la compagnie maritime Corsica Linea.

La carte Blanche de Christelle Kocher « Le Sud Bébé » pourrait être une Idylle naissante entre deux personnages d'un film sur le port de Marseille dont l'évolution rendrait possible l'adéquation entre deux univers. « Le sud bébé » pourrait aussi être une réplique de cinéma culte, découverte à l'adolescence, et dont la B.O a accompagné nos premières virées d'été. Ou encore une bande d'amis prenant possession de la ville : de la rue principale, au port et au ferry Danielle Casanova amarré à la Joliette. Une immersion singulière dans le tissu urbain marseillais dans 2 lieux iconiques et contemporain, le J1 et la Rue de la République.

Pour la première fois le Festival Open My Med investit la rue et s'installe dans l'artère historique de la République avec une enfilade d'installations dans 5 vitrines entre réalité et fiction pour offrir au grand public une exposition cosmopolite. Cinq workshops, comme une série d'expériences immersives et intimes, où les artistes Diego Bianchi, Jeff Gibbons et Gregory Ruppe, Morgane Tschiember et Lucille Uhlrich utilisent et associent des matériaux textiles, vêtements, chaussures, tissus, ou objets de récupération. Ils superposent en couches des objets usagés ou portés, donnant naissance à de nouveaux artefacts. Entre camouflage et maquillage, travestissement et enfouissement, ils proposent une réflexion sur le corps, le rapport à son environnement, sur l'espace et la matière, sur la tradition, l'identité et l'hybridation.

Ces vitrines font écho à une installation pensée comme un recto-verso, au hangar J1. Le spectateur y entre dans un espace à priori vide, appelé au loin par la luminosité d'un papier peint grenadine de John Armleder et Morgane Tschiember comme une invitation à s'installer pour prendre un verre, se retourner pour regarder la mer ou... le verso de l'exposition. Un devant-derrière qui rappelle les défilés de mode se révélant au rythme d'un aller retour. Côté verso, des cimaises en alternance sont investies comme des œuvres par Medhi Meddacci, Gabriel Rico, Yann Gerstberger et Lucille Uhlrich, formulant un équilibre entre apparition et disparition, dans et hors de l'espace d'exposition.