• GLOBAL BASS #14

  • jeudi 10 décembre 2015, 21h00
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Line Up

- YeahMan! (Toulouse)

- Big Buddha (Marseille)
- résidents: Mungo's Park + Goodjiu + Azuleski

YEAHMAN ! (Toulouse)
Débarqué en 2012 sur la scène toulousaine, YEAHMAN! fait ses premières armes à l'écart des dancefloors à la mode, dans les bars militants et les bistrots de nuit de la ville.

Il sera ensuite remarqué lors des festivals CineLatino, Rio Loco, ou LatinoDocs pendant l'année 2013.
ll plaide la cause d'un décloisonnement de la musique et d'une forme d'universalité artistiques sans transitions convenues. Sur ses mixs s'entremêlent alors les influences des 5 continents, oscillants entre tradition,métissage et modernité.
Sur scène, il trouve son identité en associant les nouvelles sonorités tropicales aux modern beats occidentaux.
Il crée ainsi en 2014 les soirées "Ghetto Sonido" qui pour sa première édition réunira plus de 500 personnes, et prend le pari d'associer groupes live et dj sets.
En janvier 2015, il s'envole pour une tournée d'un mois au Pérou et en Colombie accompagné par le collectif Guachafita ou s'enchaineront festivals et concerts, en compagnie des grands noms de la scène Tropical Bass mondiale.

Il a partagé la scène avec (notamment) : Dengue Dengue Dengue, Systema Solar, Maga Bo, Schlachthofbronx, El Freaky, Rafael Aragon, Elegante la imperial, Quechuaboi, Baja Frequencia...

Big Buddha (Marseille)
le grand bug du tempo !

Big Buddha se moque des tempi comme de son premier clavier. Il leur préfère le « bon tant pis, tant pis » qui aide à tout traverser et permet souvent d'étonnants virages en épingles, d'impressionnants têtes à queues.
Big Buddha n'est pas l'otage du tempo. Il aime l'inattendu, l'imprévu, la surprise et parfois même la faute de goût. Avec lui, chaque set est unique, conçu dans l'instant, sans routine, ni automatisme.

Ce DJ sans religion (CD ou/et vinyle) kiffe les mixes en lacets qui grimpent jusqu'aux sommets des musiques du monde plutôt que les autoroutes qui desservent les zones commerciales bien achalandées en beats orthogonaux.
Certains disent même qu'il serait fâché avec le tempo. Ils n'ont pas tort, car, quand ce dernier impose sa dictature, ne laissant à la musique que les maigres morceaux, Big Buddha trouve tous les moyens pour glisser grains de sables et autres cales dans cette machine trop bien huilée.

Forcément vivants, parfois même énervants, les sets croisés, voire impulsifs du Gros Buddha sont excitants. Impudiques aussi, ils livrent plus de la personnalité de ce DJ sans particules qu'un long CV où s'enfilerait le nom des festivals où il s'est déjà produit (Sfinks en Belgique, Timitar au Maroc, Actual en Espagne, ... en Pologne, ... en Tunisie, ... en Algérie, Transmusicales que ça soit à 9 reprises consécutives à Rennes ou lors d'export en Chine, à la Réunion, en Suisse), des soirées qu'il a animés, des cocktails et autres vernissages qu'il a subtilement habillés de musiques (MAC Marseille...).

Musicalement riche, le Gros Poussah dépense sans compter. Posséder n'est son objectif, que si il peut partager, échanger avec ses alter-égos, le fruit de ses collectes. En plus de deux décennies, il a comme journaliste réuni une impressionnantes collection de vinyles et de CDs des 6 continents (les 5 dûment répertoriés par les géographes, et un 6ème imaginé par quelques experts (D.A., journalistes, musicologues...) qui souhaitaient réunir en un lieu fictif l'ensemble des productions métissées.). Lui préfèrent avec certains, les terme de Cosmopop ou Cosmomix pensés par son ami, DJ et journaliste, Yves Thibord (Radio Nova, France Inter...). Bienvenue en Cosmomix !

 

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