• lundi 11 juin 2012, 14h30

A la VIP Art Galerie

« Dès la préhistoire, l'empreinte apparaît comme un outil dialectique. Elle se révèle en effet capable de produire en elle la collision de deux ordres de réalités hétérogènes. En d'autres termes, les empreintes renferment un véritable paradoxe : la collision en elle d'un là et d'un non-là, d'un contact et d'une absence. Que l'empreinte soit en ce sens le contact d'une absence expliquerait la puissance de son rapport au temps, qui est la puissance fantomatique des «revenances» des survivances : choses parties au loin mais qui demeurent, devant nous, proche de nous, à nous faire signe de leur absence. »