• vendredi 17 mai 2013, 21h30
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La Cité des Arts de la Rue est construite et toutes les structures qui devaient s'y installer y sont désormais. Il n'y a plus qu'à... Moteurs !

 

Rouages aguerris, belles de métal, cantiques des mécaniques, vrombissements lyriques, concentré de « bleues », systémique aérienne, stations-services historiques, ciné-mob, bécanes acrobatiques... 

Des habitants de La Cité des arts de la Rue - Gardens, La FAI-AR, Générik Vapeur, Lézarap'art, et Sud Side en Capitaine de Soirée – se réunissent à l'initiative de Karwan pour ensemble mettre les gaz...

 

L'ensemble de cette soirée est rendue possible grâce à l'Apcar (Association Pour la Cité des Arts de la Rue), et au soutien d'entreprises complices de longue date du territoire Arnavant. 
Premier site industriel intra muris de Marseille en âge et en poids économique, la zône d'activités Arnavant s'étend sur 170 ha au delta de l'A7 et de l'A55. Depuis plus de 40 ans, ses chefs d'entreprises se sont regroupés pour défendre ce territoire névralgique aux portes nord de la ville qui jouxte aujourd'hui Euroméditerranée. Le réseau s'associe en 2010 au réseau d'Entrepreneurs en Zone Franche sous la bannière de "Cap Au Nord Entreprendre", pour unir leurs forces autour d'un même objectif : favoriser l'ancrage et la pérennisation des entreprises sur les territoires nord de Marseille. L'implication des chefs d'entreprise permet l'animation de ces réseaux et la réutilisation d'actions collectives dans le champ de l'aménagement urbain et des transports, de l'emploi, du développement durable et de la culture.


Avant-goût artistique de la soirée :

Ateliers Sud Side : scénographie et programmation de Motorgs, Hale Bopp,Hell's Kitchen et Oohwee !

FAI-AR : Révélation de création

Gardens : création de la compagnie Roure avec les salariés de l'entreprise Profil

Générik Vapeur : Voyages immobiles

Karwan : Géraud Bastar et Nadège Prugnard, Karterykash, Stambeli Urbain

Lézarap'art : Fat Poch

DU VENDREDI 17 MAI À PARTIR DE 21H30 À 02H00


TOUT PUBLIC


Accès au site sur présentation du billet uniquement (Billetterie gratuite sur réservation uniquement sur ce site)

Lieu : La Cité des Arts de la Rue - 225 Avenue des Aygalades, 13015 Marseille

 

Accès :

Ligne 30 prolongée jusqu'à 23h à partir du métro Bougainville

Des navettes seront à votre disposition pour un retour centre ville jusqu'à 2h30 du matin toutes les 20minutes pour un départ de la Cité des Arts de la Rue destination Bougainville jusqu'au dernier métro 00h30 et ensuite de 00h30 à 02h30 destination rue des Fabres, c'est à dire Centre Bourse.

Privilégiez les transports en commun ! Peu de places de parking à proximité du site.


Bars et restauration sur place, assurés par :

  • Ateliers Sud Side
  • Générik Vapeur
  • La Folie kilomètre 
  • « La folle cuvée » d'Aix en Vignes
  • Les grandes carrioles de Marseille Provence 2013
  • Le « tube plancha » de Sylvain Barrat


Production : Karwan en co-production avec Marseille Provence 2013 avec le soutien principal du Conseil Général des Bouches-du-Rhône et l'implication de la Ville de Marseille, maître d'ouvrage de La Cité des Arts de la Rue.

Partenariat avec les entreprises des Arnavant : Automatic Alarm, C.F.A. Corot, Imprimerie CCI, Profil, Saint-Louis Sucre, Silim Eaux de Marseille Environnement.

Remerciements : SIAP Peugeot, Campanile, et l'Apcar : recherche
de mécénat – sponsoring, médiation avec le quartier.



Les Arts de la Rue comme baromètres de démocratie
La Folle Histoire des Arts de la Rue a été créée en 2008 à l'initiative de Karwan, avec le soutien du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Coïncidence, c'est à cette période que Marseille-Provence était sélectionnée capitale européenne de la culture.
Lors des deux éditions suivantes, 2010 et 2012, La Folle Histoire prenait sa pleine
dimension. En parallèle, Marseille-Provence montait en puissance et précisait son projet comme euroméditerranéen, envergure profilée à terme pour La Folle Histoire. Marseille-Provence 2013 a permis d'accélérer le processus et d'accéder à une Folle
Histoire plus ambitieuse, reflet du panorama de l'actualité des Arts de la Rue en Europe et en Méditerranée.

Inviter le public à parcourir pendant plus de quinze jours ce panorama mise sur le plaisir de partager avec lui nos découvertes artistiques : créations in situ, premières de compagnies européennes ou accès à des compagnies jamais venues en France. Une chance pour le public de découvrir sur ce territoire, creuset historique des Arts de la Rue, la diversité de ce champ artistique en pleine expansion qui fait du décalage, de la poésie et de l'impertinence, des critères de questionnement du quotidien.
Mais derrière ce plaisir, il y a le manifeste. Les Arts de la Rue sont pour moi des baromètres de démocratie. Leur gratuité, leur capacité de contextualisation, leurs interpellations du public et leurs enjeux avec les pouvoirs publics en font des arts qui témoignent de la vitalité, des limites – voire de l'absence – de démocratie des pays et villes où ils ont la possibilité de s'exprimer. A travers notre programmation, nous donnons aussi à lire une courbe sensible et vivante de ces états de démocratie : tel acte artistique, pertinent dans un pays, est impossible ou infondé dans l'autre ; telle compagnie ou manifestation que nous avons invitée cette année, existera-t-elle encore lors de la prochaine édition ?...


Vers une mondialisation à la façon de la world music
Dans le métissage des traditions, des styles et des genres induits par les différents
contextes politiques, les Arts de la Rue trouvent un nouveau souffle. Leur essor est
désormais impulsé à l'échelle internationale et chaque pays se les approprie à sa façon, suivant ses traditions de jeux artistiques confrontés à ses libertés d'expression dans l'espace public. Bien souvent, des formes d'expressions populaires y existaient déjà – dites ancestrales ou traditionnelles ; elles sont vives à renaître de leurs cendres et questionner les formes d'expressions contemporaines. Et vice versa.
Comme pour la World music dans les années 80, les Arts de la Rue s'acheminent vers une mondialisation régénératrice fondée sur le métissage de pratiques traditionnelles et d'esthétiques contemporaines de références souvent occidentales. Ce faisant, les Arts de la Rue ne sont pas seulement chahutés dans leurs formes esthétiques, mais dans leurs formes d'exposition à la démocratie. Or, ils adorent le chahut autant qu'être chahutés.


Anne GUIOT
Directrice de Karwan